Il y a des évènements qu'il ne faut manquer sous aucuns prétextes lorsqu'on est passionné de Ferrari.

Du 15/10/2011 au 08/04/2012 se tient en Suisse dans la banlieue de Bâle, une exposition consacrée au cheval cabré.

Ma première réaction lorsque j'ai appris l'existence de cette exposition a été  de penser qu'il s'agirai d'un évènement "grand public" avec essentiellement des voitures de ces dernières années ayant donc peu d'intérêt pour moi .C'est au moment ou je découvre la liste que je me rend compte que le plateau s'avère exceptionnel. Il est rare de voir autant de voitures de cette qualité en un même lieu. Les initiateurs Stephan Musfeld (le chef du Panthéon), Niki Hasler (négociant Ferrari à Bâle) et le célèbre historien Ferrari Marcel Massini ont convaincu les propriétaires de presque 40 Ferrari à prêter leurs voitures pendant 6 mois à Bâle, la plupart d'entre eux venant d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse. Parmi elles une grande majorité d'anciennes et et bien sur quelques raretés. Le  plateau est assez homogène, il est composé d'une part de routières mais aussi de voitures destinées à la compétition ainsi que de Formule 1.

Se pose alors une question : faut il y aller de suite au risque de voir le plateau incomplet ou attendre un peu avec la possibilité que certaines aient déjà été remplacées? Je découvre les premières photos sur internet, l'essentiel est là. Il est déjà mi-novembre lorsque je prend la décision d'y aller.

Bonne visite.

 

 

 

Après 30 minutes de galère suisse, mon GPS décide enfin de m'amener à destination. A Muttenz plus exactement, en plein cœur d'une zone industrielle, dans la banlieue de Bâle.

Ce musée est une nouveauté pour moi car je n'étais pas au courant de son existence jusqu'a présent. Son architecture circulaire est surprenante mais pas plus que son concept novateur. En effet il sert aussi de "garage" pour les propriétaires désirant entreposer leur voiture et offre la possibilité à d'autres d'en louer.

Arrivé dans le hall, on est directement dans l'ambiance. D'immenses photos représentant des modèles prestigieux de la marque sont exposées. Les panneaux laqués servant de présentoirs sont du plus bel effet.

Trois voitures nous rappellent que Ferrari est a l'honneur en ce moment.

Une 512BB (châssis n° 33513),

Une 599GTB Fiorano HGTE châssis n° 168614,

et cette F430 Scuderia rutilante.

Je me dirige ensuite vers le reste de l'exposition qui se trouve dans la partie haute du musée car pour l'instant il n'y a rien d'exceptionnel. Je passe alors devant toutes les autres voitures du musée positionnées de part et d'autres d'une allée en forme de colimaçon. Je prend conscience de l'architecture si particulière de ce musée. J'avoue ne pas m' attarder sur ces modèles, l'intérêt étant ailleurs.

Je comprend rapidement que je suis au paradis lorsque j'aperçois cette 599 GTO dans une configuration que j'aime beaucoup. La bande blanche faisant probablement allusion à la F1.  Il s'agit du châssis 180641.

Les éléments carbone et les jantes dorées lui vont à merveille.

Une F50 se trouve à coté. Châssis n°106685

Les jantes nous rappellent qu'elle a déjà de nombreuses années. Ferrari l'avait crée pour commémorer son cinquantenaire.

On reste dans les "Supercars" puisque son ancêtre est en face: la F40 . Elle porte le numéro de châssis 91491

Une Enzo lui tient compagnie. Châssis n°136089

 

J'aperçois enfin les voitures pour lesquelles j'ai fais le déplacement. Les alignements sont impressionnants. Au premier abord, il semble que d'un coté on retrouve les voitures dites de série et de l'autre celles destinées à la compétition. Je m'empresse d'aller jusqu'au bout de l'exposition et je constate que j'ai peut être fais une erreur stratégique en venant le matin. Les grandes parties vitrées risquent de générer de gros contre-jours. Les conditions ne sont pas idéales. Ce sera certainement une excuse pour revenir une autre fois.

 

Afin de vous présenter au mieux cette exposition, j'ai classé les voitures de la plus ancienne à la plus récente. L'assortiment n'est naturellement pas exhaustif car de nombreux modèles majeurs manquent à l'appel mais comporte suffisamment de pièces (à mon humble avis) pour retracer une "petite" partie de ce qui a fait la légende de cette marque.

 

La plus vieille voiture exposée est une 166MM Spider Corsa de 1949.

Elle était dérivée de la 125S Competizione et conçue pour être utilisée indifféremment en Formule 2 ou en Sport par simple adjonction d'ailes et de phares. Son nom venait de la célèbre course italienne les "Mille Miglia"

Elle était aussi la première Ferrari vendues comme "voiture clients". La voiture présentée porte le n° 012M. Elle fut établie sur un empattement court et reçue une carrosserie modifiée avec ailes avant mieux intégrées.

A la fin des années 50 elle fut carrossée dans le style des TRC et resta prés de trois décennies aux États Unis avant de revenir en Suisse et retrouver sa configuration originale. Au total, sept exemplaires auront été construit.

 

500 F2 Monoplace 1952 châssis n°54/1

C'est au volant d'une 500 F2 qu'Alberto Ascari a acquis le titre de champion du monde 1952 et 1953.

54/1 fut modifiée en 625 F1 en 1954.

 

250 MM Berlinetta Pinin Farina 1953 châssis n°0298MM

En mars 1953 Ferrari lève le voile sur son nouveau modèle .Son moteur V12 est une évolution du bloc "colombo" et développe 240ch. Elle inaugure un nouveau thème qui sera développé sur d'autres modèles comme la 340MM.

0298MM a la particularité d'avoir un nez plus long que les autres modèles de ce type. Elle participe depuis de nombreuses années aux plus prestigieuses rencontres automobiles comme le GP Historique de Monaco ou je l'ai aperçu pour la première fois en 1997,ou les Mille Miglia....

 

250 GT Coupé Ellena 1957 châssis n°0693GT

En 1955 Pinin Farina réalise ses premières 250GT. Les commandes afflues et cette voiture marque les débuts de la production "en série" pour Ferrari. Au point que l'entreprise Turinoise se doit d'aménager de nouveaux locaux. L'entreprise Boano prend le relais et réalise environ quatre vingt voitures. Par la suite, Mario Boano est appelé pour diriger le "design center" de chez Fiat et cède sa place à Ezio Ellena.

La production continue avec un châssis modifié et quelques retouches d'ordre esthétique. Cet exemplaire "low roof" conserve son pavillon abaissé, il participa en 2002 au GP de Montreux en Suisse.

 

500 TRC Spider Scaglietti 1958 châssis n°0660MDTR

À côté des V12,Ferrari commence à construire des moteurs 4 cylindres pour rivaliser dans la classe des deux litres. Apparue d'abord la 500 Mondial, la 750 Monza puis la 500TR. La 500 TR-C étant une nouvelle version adaptée aux normes de l'annexe "C" du Code sportif international:(portière coté passager, pare-brise large, etc.) Elle possède un nouveau châssis et son moteur développe 180 ch.

Elle est l'œuvre du regretté Sergio Scaglietti disparu récemment et considérée comme la plus élégante voiture de course Ferrari de cette période.

Cet exemplaire est le deuxième construit d'une série de vingt. Il démarra sa carrière sportive aux États Unis avant de rejoindre la Suisse.

 

250 GT California Spider Scaglietti 1959 châssis n°0965GT

Afin de satisfaire la clientèle huppée de la cote ouest des États-unis, Luigi Chinetti, importateur de la marque réussi a convaincre son ami Enzo Ferrari de construire un cabriolet plus puissant et plus racé que les versions existantes en Europe. La 250GT de route jugée trop sage sera délaissé pour son développement au profit d'une voiture de course qui fait ses débuts: la 250 GT Berlinetta Competizione châssis long appelée aussi 250 BPL ("Berlinetta Passo Lungo").

0965GT qui était rouge à sa sortie d'usine, fait partie de la deuxième série de California construites sur châssis long. Elle bénéficie du nouveau moteur 128D et du châssis 508D de la berlinette. Lors d'une vente aux enchères organisé par Bonhams à Gstaad en 2004, elle fut adjugée pour 1.439.870 SFR.

Par la suite une deuxième série de California voie le jour, elle est basée sur la nouvelle Berlinette 250GT Compétition de Maranello: la châssis court appelée aussi "Passo Corto"

 

250 GT BPC 1959 châssis n°1771GT

Apparue pour la première fois au Salon de Paris 1959 cette nouvelle berlinette reçois un nouveau châssis plus court de 20cm et du moteur type 168B de 280ch. La majorité des premiers modèles sont destinés à  la compétition et reçoivent une carrosserie en aluminium comme 1771GT qui fut exposée au Salon de Genève 1960.

Une version routière avec carrosserie acier dite "lusso" existe aussi. Elle doit se contenter de 240ch mais dispose d'une meilleur finition . C'est le cas de la voiture ci dessous.

 

250 GT BPC 1962 châssis n°3431GT

En 1962, pour la dernière année de production, la majorité des berlinettes sont des "lusso".

 

250 GTO 1962 châssis n°3809GT

Lorsque Enzo Ferrari présente à la presse en Février 1962 sa 250 GTO, il la décrit comme une homologation de la 250 GT BPC. Ce "stratagème" lui permet de pouvoir rivaliser dans la classe des GT plutôt que dans celle des prototype puisque à l'époque le règlement de la FIA impose aux constructeurs d'engager dans le championnat GT des voitures dérivées des modèles de série.

Devenue l'une des stars de l'histoire de l'automobile, elle est considérée comme la reine des GT des années 1960: elle remporta les trois championnats de 1962 à 1964 ainsi que d'innombrables victoires en course. Son V12 3 litres développait 300 ch.

La voiture exposée ici a commencé sa vie en Suisse puis a été vendu en Allemagne où elle est restée depuis 1965.

La GTO fête en 2012 son cinquantième anniversaire, en espérant que de nombreux évènements lui feront honneur.

 

250 GT Lusso Berlinette Scaglietti 1963 châssis n°5371GT

Elle apparut au Salon de Paris 1962, c'est la remplaçante de la "berlinette châssis court"

 

250 GTE 2+2 Coupé Pininfarina 1964 châssis n°3583GT

Ce coupé quatre places fit ses débuts en tant que voiture de direction à l'occasion des 24h du Mans 1960.Elle fut officiellement présentée avec quelques retouches au Salon de Paris en octobre de cette même année. Son V12 3 litres développait 240ch.

3583GT fut livrée en 1962 à Peter Monteverdi (le futur fondateur de la marque du même nom).

 

250 Le Mans Berlinette Scaglietti 1964 châssis n°5899

Présentée au Salon de Paris 1963, c'est la première Ferrari à moteur central commercialisée. Contrairement au premier modèle exposé (moteur 3l), les autres unités produites furent équipées d'un moteur de 320ch de 3.3 litres de cylindrée: l'appellation 250 qui aurait du être 275 fut néanmoins conservée. L'homologation "Grand Tourisme" quand à elle, ne fut jamais obtenue par le commendatore. Conçue sans le moindre compromis pour se battre sur les circuits, la 250LM remporta de nombreux succès comme les 24h du Mans en 1965.

L'exemplaire  ci dessous fut livrée en 1964 à la "Scudéria Filipinetti" célèbre écurie Suisse.

 

275 GTB/4 Berlinetta Scaglietti 1966 châssis n°10721

Présentée pour la première fois au Salon de Paris 1964, elle succède à la 250 GT Lusso produite en 350 exemplaires. Son V12 développe 280ch.

Le modèle présenté ici dispose de roues en alliage léger Campagnolo montées d'origine (élargies et redessinées à partir de 1966). Les Borrani à rayons sont en option.

Une version décapotable construite sur la même base est disponible aussi. Sa puissance est réduite à 260ch.

 

275 GTS  Pininfarina 1966 châssis n°06877

Les Borrani sont  montées d'origine sur ce modèle. Les trois ouïes constituant les sorties d'air du moteur confirment qu'il s'agit bien d'un millésime 1966.

 

275 GTB/C Berlinetta Scaglietti 1966 châssis n°09007

Devant les problèmes d'homologation des 250/275 LM, Ferrari décide, pour promouvoir les 275 GTB, d'entreprendre la fabrication de versions compétition: les 275 GTB/C.

Douze exemplaires seront construits entre Mai et Août 1966. Elles disposent de jantes plus larges et d'une carrosserie légèrement modifiée et allégée . Son moteur remanié développe 300ch.

A l'époque , 9007 a eu de nombreux succès en compétition .De nos jours, elle participe à diverses courses historiques comme le Tour Auto.

275 GTB/4 NART Spider conversion 1966 châssis n°09747

La version spider existante jugée trop"molle", Luigi Chinetti fondateur du North American Racing Team (NART) retente l'expérience qui l'avait mené quelque années plus tôt à la création de la California .Cette fois c'est la 275GTB/4 qui sert de base. Il en commande vingt cinq chez Scaglietti mais seulement dix exemplaires sortiront de ses ateliers. Enzo Ferrari n'approuve pas totalement ce modèle. Il n'ait pas officiellement inscrit au catalogue.

09747 ne fait malheureusement pas partie des dix "NART" originales tant recherchées. Il s'agit de la conversion en spider d'une berlinette existante. Elle reste toutefois une très belle voiture assez rare.

 

312 P Berlinette 1968 châssis n°0872

C'est selon moi LA "star" de l'exposition et probablement le prototype Ferrari le plus beau de tout les temps.

Afin de renouer avec le monde de l'endurance Ferrari lance pour la saison 1969 la 312P . Trois modèles furent construits - châssis 0868, 0870, 0872 - en version spider pour commencer puis en version fermé par la suite. Dans l'ensemble ses résultats furent décevants et elle sera vite remplacée par la 512S durant la saison 1970.

Pour la petite histoire 0872 (crée pour remplacer 0868 détruite à Monza) démarra très mal sa carrière .Elle fut impliquée dans un terrible accident avec une Porsche 917 aux 24h du Mans 1969 et fut bien endommagée. Elle fut vendue à la NART qui l'engagea à partir de la saison 70. Fin 70, Wayne Sparling - homme de confiance de Chinetti - la transforme en spider pour la saison 71. Fin 71, il démonte 0872 et à partir de ses pièces, reconstruit entièrement une barquette qui courra jusqu'en 1974.

Après de nombreux changements de propriétaires et diverses restaurations, elle est de nos jours en Suisse dans sa configuration coupé.

 

330 GTC Coupé Pininfarina 1968 châssis n°11225

Elle fait son apparition au Salon de Genève 1966. Conçue à partir du châssis court de la 275GTB elle possède le moteur 4 litres de la 330 GT 2+2.

 

365 GT 2+2 Coupé Pininfarina 1969 châssis n°11567

Successeur de la 330 GT 2+2, ce grand coupé est présenté à Paris en 1967.Cette voiture fut la première Ferrari 4 places à roues indépendantes. Elle est dotée d'un moteur V12 4390 cm3 de 320ch.

 

365 GTB/ 4 Berlinette Scaglietti 1971 châssis n°15095

Cette berlinette baptisée "Daytona" en mémoire de la triple victoire Ferrari en 1967 sur cette classique, est présentée au Mondial de l'automobile de Paris 1968.Elle succède à la 275GTB/4.

Contrairement au modèle exposé ici, les phares des premières séries étaient logés derrière un cache continu en Perspex. Ce n'est qu'en 1971 que les feux rétractables se généralisent, ils étaient réservés jusque là au marché américain.

Elle dispose d'un moteur V12 de 4,4l de cylindrée (double arbre) qui développe 352ch.

 

365 GTC/ 4 Coupé Pininfarina 1972 châssis n°15129

Elle fit ses débuts à Genève en 1971.Son V12 alimenté par six carburateurs double corps latéraux développait 340ch. La version américaine qui se distinguait par ses quatre feux de position latéraux disposait de 320ch.

 

246 Dino GTS Spider Scaglietti 1973 châssis n°07158

C'est la version spider de la Dino 246 GT.

 

365 GT/4 BB Scaglietti 1975 châssis n°18641

Présentée au salon automobile de Turin en 1971 sous la forme d'un prototype, la 365GT4 BB (pour Berlinetta Boxer) fut produite en série deux ans plus tard à peine retouchée. Son moteur 4.4l en V à 180° appelé "boxer" inséré derrière les sièges développait 380ch.

Par la suite sa cylindrée passa à 4942 cm3, donnant naissance à la 512 BB.

 

512 BB LM 1975 châssis n°35523

Ultime version de la 512 BB , la LM adopte une carrosserie signée Pininfarina qui confère à l'automobile un aérodynamisme exceptionnel mais aussi une grande stabilité à haute vitesse. Côté moteur, un V12 de 500 chevaux est logé en position centrale arrière, elle atteint 325 km/h en pointe. Elaborée pour les 24H du Mans, elle ne s'imposera jamais dans la Sarthe, la faute à un freinage moins performant que la concurrence allemande un peu trop aiguisée . Elle signera tout de même une 5e place en 1981 au sein du team Charles Pozzi avec l'équipage Andruet/Ballot-Lénas.

35523 appartient à la troisième série, ultime évolution de la génération .Ferrari a concentré ses efforts sur l'allégement de la carrosserie .Les "Série 3"sont les plus légères et les plus performantes des Ferrari 512 BB LM. Malgré cela 35523 ne réussira jamais à s'imposer. Suite à l' accident de Silverstone en 1981, elle fut entièrement reconstruite par l'usine.

 

288 GTO Berlinette Scaglietti 1983 châssis n°54227

Présentée au Salon de Genève 1984, elle est produite à 273 exemplaires et considérée comme la première "supercar" Ferrari.

Elle portait un nom prestigieux mais ne se distingua toutefois pas en course. Grâce à son moteur V8 Biturbo de 400ch elle fut la Ferrari commerciale la plus rapide de son époque,atteignant plus de 300km/h,rivalisant ainsi avec la fabuleuse Porsche 959.

 

F 40 Le Mans 1993 châssis n°97881

La F40, née pour le circuit et la course, permit à de nombreux client de courir dans plusieurs compétitions internationales sans trop modifier la voiture de base. Michelotto développa néanmoins une version évoluée pour le championnat GTC : la LM. Faute d'engagement, elles seront reconvertis pour le championnat IMSA (International Motor Sports Association) avec une puissance d'environ 700 ch. Alesi, Jabouille et Laffite y prouveront en 1989 et 1990 son potentiel avec plusieurs podiums.19 exemplaires furent ainsi produits entre 1989 et 1994 en complément du modèle de série.

 

Entre 1994 et 1996, une seconde vie fût donnée en course, via le championnat BPR (ex FIA-GT), aux F40 LM et GTE (des LM remaniées avec une cylindrée majorée à 3.5L ou 3.6L selon les circuits). La puissance est limitée alors à 660ch.

Les jantes sont des OZ-Racing en alliage léger.

97881 est le 15eme modèle de la série.

 

575 GTC FIA GT1 2005 châssis n°2216

Pour contrer la compétitivité confirmée de la 550 GTS Maranello construite par Prodrive pour le compte de teams privés, Ferrari décide de produire sa propre version compétition, basée sur la Ferrari 575M. La voiture est construite par N Technology mais les performances et résultats de la voiture seront assez décevants.

Cette version musclée construite en 11 exemplaires possède peu de points communs avec la voiture de tourisme.

Les ailes sont élargies; la carrosserie est dotée de nombreuses ouïes et un volumineux aileron est installé à l'arrière. L'habitacle comporte des sièges baquets et un arceau-cage.

Ancien associé de Jean Michel Bouresche (JMB Racing), Gian Paolo Coppi fonde sa propre équipe en 2004: la G.P.C. Squadra Corse. Elle engage 2216 en championnat FIA GT et n’obtient que des résultats moyens puisque Morbidelli/Naspetti finissent sixièmes à Donington et Naspetti/Peter sixièmes à Zhuhai.

Malgré une version « evoluzione », la Ferrari 575 GTC Maranello est plus que jamais en retrait du championnat FIA GT 2005. GPC Squadra Corse est présent en championnat d’Italie GT où Stefano Livio et Fabio Santaniello finissent sixièmes. Par la suite l'équipe délaissera la 575 GTC  au profit de la nouvelle Ferrari F430 GT en catégorie « LM » GT2.

 

 

J'arrive bientôt au terme de cette fabuleuse exposition qui n'a pas oublié les Formule1. Elles sont quatre au total et situées au sommet du Panthéon.

312 T2 1976 châssis n° 025 ex Niki Lauda

412 T1 1994 châssis n° 149 ex Jean Alesi

Les deux suivantes sont des maquettes officielles de la F399 et de la F2003 GA Formula 1

 

Pour terminer, je profite d'une vue plongeante pour immortaliser de nouveau les 512 BB et  F430 Scuderia disposées dans le hall d'entrée.

 

 

A l'heure où j'écris ces lignes j'apprend l'arrivée d'une nouvelle Ferrari et pas des moindres: la 599 FXX N°69. Je sais d'ores- et -déjà que je reviendrai la voir .Ce sera aussi l'occasion de m'attarder sur certains modèles que j'ai injustement négligé à cause des conditions d'éclairage et sur une Dino 246 GT que j'ai tout simplement oublié !!